Ce poste a été écrit début octobre 2021, suite à un voyage de plus de 2 mois au Kenya. Cet article n’est pas un guide de voyage. Il a pour but de vous donner des infos pratiques au début de votre séjour. Car en Afrique toute nouvelle situation peut prendre énormément de temps et coute une énergie importante.
Au Kenya, les gens parlent principalement le swahili, un des premiers mot qu j’ai appris est “Mzungu” qui signifie “homme blanc”. Nombreux sont ceux qui parlent également en anglais, je n’irais pas pour autant au Kenya pour apprendre cette langue. Quasiment dans toutes situations, les gens que j’ai rencontrés ont le sourir et sont agréables. Le Kenya est très avancé en comparaison avec d’autre pays africains, il y a beaucoup d’immeuble à étage, un train et un système de paiement via téléphone. L’infrastructure reste en 2021 un des plus gros investissement du pays.
Obtenir le visa pour le Kenya
Une simple recherche Google et vous trouverez le lien suivant https://evisa.go.ke/evisa.htmlhttps://evisa.go.ke/evisa.html. L’interface est assez simple et sobre. En l’utilisant j’ai tout de même remarqué quelques incohérences. Si vous entrez pour la toute première fois au Kenya, vous n’avez pas le choix, il vous sélectionner “single entry”. Pour un “multi” il doit être possible de l’obtenir, si vous réappliquer pour un autre visa. Quant au visa business, c’est plus compliqué, il est nécessaire de suivre un processus qui n’est pas décrit sur le site, d’avoir un entretien dans des bureaux et plus. Si vous disposez d’un contrat de travail, n’ai pas d’information, je voyais en tant que touriste.
Il faut s’y prendre à l’avance, car un simple erreur dans votre demande peut générer plusieurs jours d’attente. Il est primordial d’avoir son visa pour pouvoir embarquer avec la companie aérienne et il vous faut l’imprimer. Contrairement à ce qu’il est indiqué sur le site officiel… il n’est pas possible d’obtenir le visa à l’aéroport.
Envoyer un email ne servira sans doute pas à grand chose, il ne m’ont jamais répondu. Sur les 3 numéros de téléphone à disposition, 1 fonctionnait plus ou moins tout le temps.
Extension du visa
Bien qu’il soit indiqué pour une durée de 3 mois, si c’est la première fois que vous entrez dans le pays, il semble que vous ayez le droit d’y rester 1 mois. Puis vous devez prolonger le visa. Cette démarche est gratuite en théorie, dans la pratique aussi, mais sans lire les prochaines lignes de cet article, vous allez perdre un temp incroyable et beaucoup d’énergie.
Pour allonger son visa, ça se complique, il faut accéder au site https://fns.immigration.go.ke. Ce site est une honte, une blague, sans doute un business pour les employés du bureau d’immigration. Il est très compliqué d’accéder à ce site, car il est très lent. J’imagine, un vielle ordinateur dans un placard, dans un bureau de l’administration Kenyane.
Avec de la perseverence, vous devriez à vous créer un compte. N’attendez pas un email, comme usuellement à l’inscription d’une plateforme, il n’arrivera pas et heureusement, vous n’en avez pas besoin. Avec un seul compte, il est possible d’étendre le visa de plusieurs personnes.
Une fois que vous aurez complété votre demande, il vous faudra attendre, pour notre part quasiment 2 semaines. Pour vérifier le statut, depuis le dashboard, vous devez aler dans “Notifications”. Quand votre extension sera acceptée et effectuée, vous aurez alors 3 messages. 2 plus ou moins identique indiquant que l’extension a été effectuée et 1 autre indiquant que vous allez être convoqué pour le covid etc. Cette convocation n’arrivera sans doute jamais.
Pour obtenir le timbre dans votre passeport, il vous faut imprimer la confirmation de l’extension du visa et aller à “Nyayo house Nairobi”. Une fois sur place, faite de grands sourirs aux policiesr, pas toujours aimable ainsi qu’aux fonctionnaires et présenter-vous au comptoire (essayer le numéro 4 ou 5). Dois-je dire que vous aurez besoin de votre passeport ?

En restant dans le pays, en discutant avec les gens ou plus simplement devant Nyayo House, vous allez rencontrer des gens qui vous propose de vous faciliter la démarche avec votre extension. On a nous proposé jusqu’à 50 $ par visa alors que c’est démarche est gratuite. Si vous avez l’impératif de le prolonger, car par exemple vous souhaitez prendre le train pour Mombasa (le passeport est vérifié à ce moment là) peut-être est-ce une solution pour obtenir votre extension rapidement. Pour ma part, il était exclus que je débourse, même 1 KSH.
A disposition, un numéro Whatsapp avec, je ne sais qui au bureau d’immigration +254 11 09 23 424. Ne pensez pas que vous allez obtenir beaucoup d’aide par cet intermédiaire. Vous pouvez tenter d’appeler le bureau, je n’ai personnellement pas réussi.
A savoir que cette démarche peut être fait à Nairobi ou Mombasa, pour le reste du pays, je ne sais pas.
La nourriture au Kenya
La nourriture n’est pas très variée, en quelques jours vous aurez fait le tour. Cela dit, au Kenya on trouve tout ce que l’on désire. Ces produits en revanche sont très chers. Contrairement à la Thailand, manger dans la nourriture dans la rue est un risque. Ca dépend de ce que vous manger sans doute. Je n’ai jamais eu de difficulté avec les frites.
Les supermarchés
Il est possible de retrouver tous les produits, qu’il est possible de trouver en Europe. Parfois, je prends l’exemple des céréales sont plus couteux que la viande. La salade n’est pas la spécialité des Kenyans, beaucoup n’ont n’en on jamais mangé. Les baies fraise et framboises ne sont pas répanduent non plus. Pour des légumes spécifiques, il est plus facile de les trouver dans un centre commercial ou supermarchés. Légumes et fruits sont moins couteux dans les marchés.
Les marchés
Vous en trouverez un partout dans les villes, à tout les coins de rue, il est possible d’acheter des fruits et légumes et il faut avouer qu’ils sont plutôt bons ! Des harictos tous fins, des superbes mangues, ananas, bananes etc.
Pour les prix, en général, ils n’essaient pas de vous arnaquer. Une mangue septembre 2021 était à KSH 40. Une demi pastèque entre KSH 100 et 150. Une banane coute KSH 10. Voilà donc un indicatif pour vos premiers achats.
Les moyens de paiement au Kenya
Cash
Bien entendu reste un des premiers moyen de paiement. Vous trouvez beaucoup de banque pour retirer de l’argent ou faire le change d’une monnaie telle que le dollar ou euros.
M-PESA
M-PESA c’est un moyen de paiement avec son téléphone. C’est utilisé partout, bien souvent c’est même le seul moyen de paiement par exemple dans les musées, les parcs et aussi un magain tel que Decathlon. Vous trouverez plus d’information sur M-PESA sur le net. En quelques mots, il s’agit d’un monopole tenu par Safari Telecom. Je conseille fortement d’aquérir un carte SIM de l’opérateur et de demander l’activation de M-PESA. Ensuite vous charger votre compte avec des KSH. Vous pouvez ensuite envoyer de l’argent à n’importe qui possède une carte SIM Safaricom… Est-ce bien pour le pays ou non, je ne vais pas répondre à la question dans ce poste qui est déjà bien long.
Carte de débit et crédit
Dans les centres commerciaux, aucun problème, dans les rues vous oubliez et le petits magasins aussi. D’ailleurs acheter une moto avec sa carte chez Honda, ce n’est pas possible. Seul un tranfert bancaire fonctione ou cash…
Je me permet de vous parler de Revolut, mon souhait n’est pas de faire de la publicité, seulement il est sans doute judicieux d’avoir un compte dans néobanque si vous voyagez. En payant avec ma carte Revolute, je n’ai aucun frais alors qu’avec ma carte usuelle, je dois payer environ 2 dollars à chaque transaction. Ainsi, je vous transmets mon lien d’affiliation que vous utiliserez ou non si vous souhaitez commander votre carte https://revolut.com/referral/yann7ncn5!SEP1AR.
Se déplacer au Kenya
Les bouchons sont un problème permanant au Kenya et à Nairobi c’est parfois long. Au Kenya, pays conolisé par l’angleterre, on conduit à gauche.
Motos (boda boda) et voitures
Il n’y a pas de taxis jaunes comme à New York. Vous trouverez beaucoup de gens dans la rue qui proposerons leur service. Je conseille d’installer Uber ou moins cher l’application Bolt. Avec Bolt, vous pouvez commander une voiture, moto et tuktuk si vous êtes à Mombasa. Bolt fonctionne très bien à Nairobi, mais moins hors des villes et moins répandu à Mombasa. Je ne sais pas pour le Nord du Kenya. L’immense avantange avec ces applications, c’est que le prix est définie à l’avance et ça vous évite de discuter une éternitié pour un définir un prix qui sera toujours à l’avantage du conducteur local.
La moto sans casque est une expérience, vous augmentez vos chances de survie avec Bolt plutôt qu’un conducteur que vous trouez dans la rue. Vous augmentez aussi vos chances si vous demandez aux chauffeurs de conduire calmement.
Bus
Il y a des bus locaux qui vont dans toutes les directions et des bus qui vont d’une ville à une autre. Encore faut-il savoir ou les prendre. Dans les deux cas, il n’y pas d’horraire. Pour les bus locaux j’ai toujours payé KSH 30. J’ai payé KSH 1200 de Nairobi à Mombasa. C’était la première et dernière fois que je prenais un bus. Les bus sont les pires dans la circulation, la conduite est extêmement dangereuse. Et pourtant je conduis volontiers une moto n’importe où sur terre.
Train
Pour se déplacer de Nairobi à Mombasa, le plus économique, confortable, fiable pour un voyage serein, c’est assurément le train. Acheter votre billet uniquement avec M-PESA sur ce site https://metickets.krc.co.ke/. Un billet en 2ème classe coute KSH 1000 et 3000 pour la 1ère classe.
Attention, il y a une fouille à l’arrivée, des chiens sentent systématiquement tous les sacs. Prendre le train au Kenya, c’est comme prendre un avion dans le monde. Les sacs sont tous scannés et il ne vous sera pas possible de voyager avec un objet tranchant ou produits inflamables etc.
Acheter une moto au Kenya
Dans mon voyage, j’ai voulu parcourir le pays (et autres) en moto. Le marché de l’occasion est très restreint, il n’y a pas vraiment d’offre. J’ai contacté tous les garages que j’ai pu trouvé sur internet. Pas tous les numéros de téléphone fonctionnent et la plus part vendent que des motos neuves. Je suis tombé aussi sur un voleur, il va de soit qu’il ne faut pas envoyer pas un sous à d’argent à l’avance.
Paiement
Pas possible de payer avec une carte bancaire. Seulement du cash ou transfert de banque à banque. C’est cette deuxième solution que j’ai opté qui ma couté environ 35 dollars et lendemain du transfert l’argent était arrivé sur le compte du vendeur.
Obtention de la moto et le casque
Au garage, j’avais quatre contacts, pas super pratique pour la communication. Le niveau d’anglais était moyen. En arrivant pour aller chercher nos motos, il y en avait finalement une seule de prête. Ils m’ont menti car les deux devaient prêtes. Le lendemain, la deuxième sera prête. Okay on reviendra demain, on est content déjà d’en avoir une. Sauf que évidemment, pas de news pour le lendemain, je recontact, on me demande d’attendre, puis 5 jours passent. Parmis les contatcs j’ai celui du directeur, que je contact, la seule peronne compétente dans le magasin, il faut bien l’avouer mais qui n’est jamais présent, je lui exige de me fournir une solution car je veux partir de Nairobi. Je lui dit que l’autre garage a une moto identique qui est disponible. C’est ainsi que nous avons finalement obtenu la deuxième. La morale c’est qu’une fois de plus, il faut en voiloire en afrique, ne pas se laisser faire et surtout ne pas attendre sur les autres.

Pour les casques, c’était super compliqué également. Quasiment personne ne conduit sa moto avec un casque à Nairobi. Pour obtenir la bonne taille, pour avoir un casque un moindre confortable et surtout un modèle plus évolué que celui de base vendu avec la moto qui est plutôt un accessoir plutôt qu’un casque pour protéger sa tête. Nous avons parlementé, effectuer des aller-retour dans deux magasins pour avoir du stock.
Imatriculation et assurance
Le garage s’occupe de tout, en revanche il vous faut fournir un “National ID” et “KRA PIN”. Bien entendu c’est au dernier moment que nous apprenons ceci, il nous aurait surtout pas prévenu avant paiement. Comme nous sommes de passage, nous n’allons pas pouvoir obtenir ces prérequis. La solution est donc de demander un ami local de nous prêter identifiants. C’est risqué car les motos sont ensuites à son nom. Il est donc nécessaire de pouvoir faire confiance. En voyageant d’appartement à appartement, on rencontre beaucoup de monde, nous avons donc demandé à une amie à qui nous lui avons acheté un smartphone pour la remercier. Par la suite, nous lui avons fait signé un document avec des données telles que numéro de chassis, marque et modèle, nos noms etc qui indique nous sommes propriétaires des motos et que nous pouvons les renvendre.
Ce que nous apprenons également au dernier moment c’est que la plaque définitive d’immitriculation prend jusqu’à 2 mois pour arriver. Il y a aussi le logbook, un carnet qui atteste la propriété des motos. Et nous qui voulions aller au plus vite à Zanzibar avec les motos. D’ici là, nous avions une plaque en papier plastifiée. Nous sommes allés au “Tanzanian High Commission” et on nous assuré que nous pourrions passer la frontière et effectivement il s’en fiche pas mal que la moto n’ait pas de plaque définitive.
Nous avons pris une assurance qui couvre uniquement les dégats à autrui. Il était aussi possible de prendre une assurance complète, seulement à prioris, elle ne convre pas à l’étranger. Evidemment il n’y a pas de site internet avec des indications claires etc. D’après ce que j’ai compris n’est pas obligatoire ni au Kenya, ni en Tanzanie du moins, on nous a rien demandé. En cas d’accident, il est obligatoire d’appeler la police. Je vous laisse imaginer qu’une telle situation peut être rapidement compliquée… je ne pourrais que vous conseiller de prendre une assurance.
Les réglementations au Kenya
En 2 mois, bien que je roulais en moto, je ne me suis jamais fait contôler par un policier. En revanche, il m’est arrivé de leur poser des questions et souvent j’ai eu un bon contact. Au Kenya, il n’y a pas autant de loie qu’en Europe. Vous pouvez boire et conduire. Il n’y a pas de reglementation de vitesse évidemment. Vous pouvez faire autant de bruit à n’importe quel moment de la journée ou soirée. C’est bien sûr illégal, pourtant il est rare de voir des motos attendre au feux rouges. Rouler un sur trotoire ? Pas de problème, de toute façon sur votre moto, “vous êtes plus fort que les piétons, ils n’ont qu’à vous laisser passer”. Vous avez raté votre rue ? Revenez simplement à contresense.
On pourrait croire que rien n’est reglementé et pourtant avec le temps et en discutant avec les locaux, on s’apperçoit que c’est plus organisé qu’il n’y parait.
Il est fréquent de voir un peu partout des policiers. Ils sont quasiment tous armé d’armes de guerre telle qu’une AK-47. Ne prenez pas de photo des bâtiments administratifs ou de policier, ils prennent ceci très au sérieux.
Les animaux durant notre voyage en moto
Pour autant que vous sortiez de la ville, sans dépenser un sous pour un safari, il est fréquent de voir plein d’annimaux. Des baboins et beaucoup plus rare des singes colobus plutôt au sud du pays. Mais aussi en autres, des zèbres, des buffles et des éléphants, des dromadaires, des phacochères et des termites.

Autrement en restant à Nairobi, un des endroits les plus agérables dans cette ville poluée et poussièreuse est l’arboretum où il est possible de voir beaucoup de singes. En plein centre, il est fréquent de voir des moutons, surtout des chèvres et de pauvres vaches. Aussi des poules et coqs qui vous réveillent tous les matins très tôt… Il y a aussi des chiens et des chats, en général ils sont beaucoup moins aimés qu’en Europe. Ils mangent de tout, pastèque, carotte, salade, avocat.
Pour ce qui est des giraphes, lions, guépards, léopards je n’en ai pas vu. Certainement, si vous faites un safari dans les parcs nationaux ou des parcs à touristes, vous pourrez en voir ou d’autres encore non énumérés.
A disposition
Pour autant que je puisse, je réponds volontiers à vos questions.